..:: Page 3 - L'Interview ::..



Suite à un reportage des plus étonnants de la Panthère Bleue à la frontière de la communauté magique belge, le Patronus a décidé d’interviewer Janus Thickey. En effet, des restes humains ont été retrouvés au parc Kadibra à Sterof (Frontière magico-moldue en Belgique). A coté des morceaux de corps, un message signé « Un Moremplis m'étouffe » . Ici, au Patronus, le mot de la fin…

Le Patronus : Tout d’abord, nous sommes heureux de vous revoir en pleine santé… Pour ceux qui n’auraient pas entendu parler de vous, voulez-vous vous présenter ?

Janus Thikey : Hé bien oui merci *sourire gêné*, je m’appelle Janus Thikey et je travaille désormais au pub Le Dragon Vert.

LP : Saviez-vous que ce mot, je cite « un Moremplis m’étouffe » laissé en 1973 a inspiré plus récemment des étudiants en Médicomagie, du moins, comme la Gazette le suppose ?

JT : Hé bien non… C’est une vieille histoire, je me demande d’ailleurs pourquoi on la ressort de sa couche de poussière.

LP : Hé bien cette fois, ce sont des restes humains qui ont été trouvés dans un parc en Belgique, était-ce l’une de vos idées également à l’époque ?

JT : Non ! Pourquoi aurais-je été mettre des restes humains ? Ce n’était qu’une farce ! Et puis tout le monde sait qu’un Moremplis ne laisse pas de traces derrière lui…

LP : Nous ne pouvons le dire… En tout cas, un numéro vert a été mis en place par la police moldue pour tout témoin ayant remarqué une personne se comportant étrangement vendredi entre 12h30 et 17h00. A l’époque, votre farce avait eu quel effet sur la communauté magique ?

JT : Je ne sortais plus beaucoup, mais avec les journaux du coin, j’ai pu me tenir informé. Il n’y avait eu aucun témoin de ma disparition. On ne m’a pas vraiment cherché, car il n’y avait aucune trace de ma mort (nous décelons un petit air triomphant), alors même si on espérait me voir…

LP : Pourquoi cette farce ? Qu’avez-vous fait ensuite ?

JT : Si j’avais su que le mariage était aussi compliqué et stressant, je ne me serais sans doute jamais marié. J’ai fini par en avoir assez des crises d’hystérie de ma femme et je n’ai jamais autant regretté qu’elle soit aussi douée en sortilèges. Comme je n’étais pas mort, je me suis installé au Pub du Dragon Vert à huit kilomètres de chez moi. La propriétaire était des plus charmantes et c’était très calme, très reposant, vraiment.

LP : Comment a réagi votre famille quand ils ont découvert la supercherie ?

JT : Je dois vraiment en parler ?

LP : *rires* Cela ne s’est pas bien passé ?

JT : A peu près aussi bien que d’injurier un hippogriffe ! D’ailleurs, elle est sous injonction de la justice magique, elle n’a pas le droit de m’approcher *sourire satisfait*

LP : Nous imaginons bien… Que pensez-vous de cette nouvelle affaire de Moremplis ? Un Cracmol interviewé par la Gazette espère à une farce, est-ce votre avis ?

JT : Comme je vous l’ai déjà dit, un Moremplis ne laisse pas de traces derrière lui, donc les restes humains viennent d’ailleurs. Et puis, les Moremplis ne vivent pas en Europe et comme leur exportation dans d’autres pays est interdite, c’est forcément une blague.

LP : Vous pensez vous aussi à une blague de bizut en Médicomagie ?

JT : A quoi d’autre sinon ? Ils veulent juste faire les intéressants, c’est courant chez les jeunes. Et puis, de toute façon, personne ne commet de meurtre en se faisant passer pour un Moremplis, surtout ici soyons sérieux *rire forcé*.

LP : Non bien sûr… Et pouvons-nous vous demander comment vous vivez depuis ?

JT : Tout à fait ! La patronne du pub est toujours aussi charmante, mon ex épouse, toujours aussi folle et la pension qu’elle me demande me coûte une fortune !

LP : *rires* Une salle à St Mungo porte votre nom, nous aurions pensé que vous avez gardé des séquelles ?

JT : Oui, pendant plusieurs mois, infligés par les sortilèges de mon ex-femme ! A l’époque où j’essayais encore de la convaincre d’oublier tout ça.

LP : *rires* Hé bien, nous sommes en tout cas heureux pour vous de votre nouvelle vie et nous vous souhaitons une excellente continuation !

JT : Je vous en remercie !

LP : Voilà qui conclut cette interview, une simple farce d’étudiant en médecine (Médicomagie chez les moldus). A moins que quelqu’un n’ait effectivement tenté de faire passer un meurtre pour un « accident ». Mais très peu probable. Quoi qu’il en soit, il en revient à la police magique d’établir les faits et de relever le voile en collaboration avec la police moldue.