Le Collège Poudlard

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 L'Ambassade sorcière du Japon

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Dray Fox
Exilé(e) politique

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Dray Fox

L'Ambassade sorcière du Japon TrophyBar

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Né(e) le : 12/09/1984
Age : 39

Où à Poudlard ? : Je vous en pose des questions ?

Rang & Club : Baka ranger vert.

Caractéristiques
Compétence: Niveau 8
Particularité: PDG de la Fox
Baguette: 33 cm, bois de prunellier (manche), bois de pin (corps), dard de Billywig et poil de Nundu (Une baguette de barj à l’image de son propriétaire... XD)

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MessageSujet: L'Ambassade sorcière du Japon   L'Ambassade sorcière du Japon Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 22:13

[Merci à Princess R pour la permission d'utiliser papa et maman Mudô ! ^_^ *bisouille la demoiselle*]


Assis en biais à son bureau, dans le cachot n°4, Dray semblait perdu dans une profonde réflexion, ses doigts pianotant nerveusement la surface de bois, fixant sans vraiment le voir le mur qui était consacré à sa quête de parts alors qu'en face s'étalait l'étendue de ses recherches sur l'œuvre de son père. Dans les deux cas, on pouvait dire qu'il n'y avait plus beaucoup de pierres visibles. Mais pour une fois, là n'était pas le sujet de ses pensées. Ce qui l'était, c'était qu'il avait fait chou blanc. En effet, il revenait d'un rendez-vous avec John Weedman, l'ambassadeur américain, dans l'après-midi où il avait plaidé la cause de Vaughn, au sujet de ses accréditations professorales. Et l'entrevue ne s'était pas foncièrement bien passée. Pourtant, il n'était pas venu les mains vides. Il avait proposé un contrat commercial en or au nom de la Fox avec la complicité d'Evan Turner, son bras-droit sur le sol européen, réglant ainsi un léger différent avec le ministère de la magie. Mais l'homme n'avait pas été sensible à son offre. Il avait même pris la mouche, à vrai dire et s'était montré particulièrement buté en plus de désagréable. Ironiquement, peu diplomate. En même temps, ils se connaissaient et ne s'appréciaient guère...

"Cessez de croire que vous ou votre père contrôlez le monde, Monsieur Fox. C'est agaçant. D'autant qu'aujourd'hui, vous n'êtes rien d'autre que son fils. Si j'y étais contraint par le passé, je n'ai pas la moindre raison de traiter avec vous aujourd'hui. Je ne changerai pas ma politique d'un iota."

Ceci avait définitivement conclu l'entretien. Voyant qu'il allait dans le mur, Dray avait reculé pour ne pas envenimer la situation. Cette fois, son nom lui desservait. Et surtout, il desservait Vaughn...

Revenir à la charge serait un échec. Il allait falloir jouer la partie autrement et en eaux troubles. Mais la question était comment faire plier son adversaire. Quelle serait une motivation assez puissante pour le faire céder ? Sa première idée n'avait pas suffi. Deux solutions. Ou il changeait de stratégie ou il faisait dans la surenchère. Dans les deux cas, il avait besoin d'avoir une base sur laquelle s'appuyer.

Il demanda donc une communication avec New-York et plus particulièrement Sergeï. Et comme à leur habitude, la discussion eut lieu en russe.

"Zdravstvuitye Dray ! Je n'attendais ton appel que demain. Mais tu tombes mal. David et moi nous allions partir sur le chantier de L.A. Quelque chose ne va pas ?"

Une grimace significative et irritée passa sur les traits de l'Américain à la mention de son mentor et à celle du départ annoncé.

"Zdravstvuitye Serg'. Je sais. Désolé de perturber tes plans, mais j'ai besoin de tes lumières plutôt urgemment. .... Law est là ? "

La voix de Dray avait été nettement tendue sur cette question. David, qui attendait le Russe à la porte de son bureau, fit signe à Sergeï de répondre négativement, ce qu'il fit.

"Non. Urgemment dans quelle mesure ?"

Fox se détendit sensiblement et poursuivit donc sans plus d'hésitation.

"Heu... Dans le genre tout de suite ?"

Un soupir répondit au jeune New-yorkais. Sergeï jeta un coup d'oeil à Law. On fait quoi ? David regarda sa montre et lui fit signe de poursuivre la conversation.

"Très bien, je t'écoute." finit donc par dire placidement le Russe, sachant de toute façon qu'il était inutile de dire non, tant qu'il ne saurait pas ce qui trottait dans la tête de son ami et tant que celui-ci n'était pas parvenu à exposer son idée.

"J'ai besoin de savoir ce qui se passe à l'Ambassade. Les moindres négociations en cours quel qu'elles soient. Le moindre incident ou préjudice. La plus petite rumeur. Qu'importe les acteurs.

Que cherches-tu ?

Un moyen de pression contre Weedman.

Il va me falloir du temps pour aller à la pèche. Ce n'est pas rien.

C'est bien ce qui me manque, le temps. J'en ai besoin très rapidement. Demain, par exemple."

En effet, il avait perdu quatre jours à monter ce contrat avec Evan et il avait fallu attendre le week-end. Il ne lui restait donc plus qu'une semaine pour aider son compatriote, en se donnant deux jours de sécurité.

Demain ?! Tu demandes l'impossible, là. Et le but ultime c'est quoi ?

Ça, ça me regarde.

Ben tiens..."

Un nouveau échange de regards, un peu agacé chez Wolkowitch et David s'approcha silencieusement du bureau. Sur un post-it, il nota rapidement un nom et un numéro de téléphone. Sergeï sourit.

"Dans ce cas, frangin, il faut que tu t'adresses directement à notre contact. William Montgomery."

Dray nota à son tour l'information et le numéro qui suivit et mit fin à la communication après les remerciements de circonstance pour appeler ce nouvel agent. Une heure plus tard et contre la promesse d'une boîte de cigares cubains et une jolie rémunération, le New-yorkais connaissait tous les secrets de la valise diplomatique. Et l'un en particulier se présenta comme la clé possible de son problème. Ou plutôt la seule...

Le lendemain matin, donc, à la première heure, on put voir l'aventurier, sapé avec sa classe habituelle, se présenter à une autre ambassade. Celle du Japon.

"Ohayō gozaimasu Nakamura !"

Dès qu'il entendit son nom, le garde leva le nez et sourit en reconnaissant celui qui l'avait ainsi apostrophé.

"Ohayō gozaimasu Fox-san !"

Et aussitôt il ouvrit la grille pour laisser passer le visiteur. Pas de doute, le New-yorkais avait ses entrées. Les deux hommes échangèrent même les banalités d'usage avant que l'Américain ne pénètre dans le bâtiment et ne se dirige vers l'accueil.

"Ohayō Takami-chan !" salua-t-il et offrit avec son sourire le plus charmeur à la jeune secrétaire qui le lui rendit bien en plus de lui répondre en américain, comme à son habitude.

"Hi Dray-kun !"

Mais immédiatement, elle reprit dans sa langue natale :

"Shibaraku. Comment vas-tu ? Et Mudô-san ?

Mokuren est en pleines révisions en ce moment mais elle va bien. Et moi aussi. Et toi ? Le bébé ?

La routine. Et les nausées c'est l'enfer. Mais lui pète la forme !"

Pendant quelques instants, le rire des deux jeunes gens retentirent mais la Japonaise eut tôt fait de revenir à la venue de Dray.

"C'est rare que tu passes sans prévenir. Un souci ?

A vrai dire, oui. J'aimerai prendre rendez-vous avec Mudô-sama dans les plus brefs délais. Je n'ai que quelques jours devant moi.

Allons mon garçon, tu sais bien que tu n'as pas besoin de suivre le protocole pour me voir. Pourquoi prendre rendez-vous quand je peux te recevoir immédiatement ?"

La voix qui venait de s'élever du grand escalier du Hall, derrière Dray, grave, chaleureuse et posée, appartenait justement à celui avec qui l'aventurier désirait s'entretenir. Kentaro Mudô, le père de Mokuren et l'ambassadeur sorcier du Japon sur le sol britannique.

L'ex PDG de la Fox s'inclina respectueusement sous le sourire amusé et attendri de l'homme. Décidément certaines choses ne changeraient jamais.

"C'est que cette fois, ce n'est pas une simple visite de courtoisie. Pardon de venir vous déranger aussi tôt. Mais j'ai un grand service à vous demander."

L'ambassadeur fut surpris de l'approche directe du meilleur ami de sa fille. Pour que le jeune homme utilise de tels procédés, c'était que la chose était sérieuse. D'autant que son ton avait été grave et nerveux. Mudô posa sa main sur l'épaule de Dray qui se redressa alors :

"Mon épouse et moi nous apprêtions à prendre notre petit-déjeuner sur la terrasse. Joins-toi à nous. Elle sera ravie de te voir. Tu m'expliqueras ce qui te tracasse tant et tu me donneras des nouvelles de notre fleur."

Dray acquiesça sagement du chef et suivit le père de Ren à l'extérieur. Il salua sa mère, la douce Asuka comme il l'avait fait avec son père et reçut en retour une étreinte qu'il échangea avec plaisir.

"Bonjour Dray ! C'est une bonne surprise que tu nous fais là.

L'épouse de l'Ambassadeur, fut soudain pris d'un doute.

"Tout va bien au collège, n'est-ce pas ?"

Dray lui offrit alors son plus beau sourire.

"Tout va bien, oui. D'ailleurs, votre fille me charge de vous adresser ses pensées les plus affectueuses et de vous dire qu'elle passera certainement le week-end prochain.

Ah ! Parfait ! Comment se passe ses révisions ?

Bien. Elle travaille dur." Répondit simplement le New-yorkais en prenant place à ses cotés. Ils discutèrent encore quelques minutes de tout et de rien et beaucoup de Ren, pendant que l'on servait les boissons chaudes et quand le personnel fut parti, l'ambassadeur entra dans le vif du sujet.

"Alors explique-moi ce qui t'amène. Est-ce en rapport avec le Groupe ?

Aucunement, c'est personnel."

L'Américain expliqua alors la situation qui l'avait amené et ce qu'il espérait. Quand il eut fini, Kentaro soupira.

"C'est en effet un grand service, tu n'exagérais pas.

Je n'ai pas d'autre recours. Je n'ai plus qu'une semaine pour obtenir gain de cause et Weedman n'est pas disposé à négocier quoi que ce soit. En particulier si cela vient de moi.

Tu me demandes donc de mettre dans la balance cette accréditation.

J'ai bien essayé de lui offrir un autre marché mais il m'a envoyé sur les roses.

Tu sais certainement que nous travaillons à ces tractations depuis plusieurs semaines à présent et que l'accord est enfin, et à peu de choses près, trouvé. Ce partage de marché concernant les importations des matières premières magiques entre les USA et le Japon pour le Royaume-Uni, est essentiel pour les trois pays. En particulier depuis la fermeture des frontières de la Grande Bretagne. Ce que tu me demandes pourrait mettre en échec des négociations qui ont été difficiles et desservir mon pays.

Je sais que je vous en demande énormément. Mais je vous en prie ! Croyez bien que si j'avais une autre solution..."

Ce fut Asuka qui prit finalement la parole.

"Ce professeur doit être très important pour toi pour que tu en viennes à de telles extrémités..." remarqua-t-elle, finaude, en posant gracieusement sa tasse de thé dans sa coupelle. Dray tiqua visiblement et prit une gorgée de café pour cacher son malaise et se donner un peu plus de temps pour répondre.

"Il est aussi important que le sont Ren, Sergei, Seiki ou Tetsuya." finit-il par dire en posant à son tour son mug. Un sourire malicieux passa sur les lèvres de l'épouse de l'ambassadeur.

"Karine ?"

Dray, évidemment, vit parfaitement où voulait en venir la mère de sa petite sœur. Et franchement, il se serait bien passé de cette petite analyse... Et il n'avait vraiment pas envie d'aller plus loin. Bien la peine de ne plus avoir de mère si c'était pour subir les interrogatoires indiscrets de celles des autres...

"Vous êtes adorable !" s'exclama donc en riant le New-yorkais en déposant un baiser sur la joue de sa voisine. Hautement surprise du geste de celui que sa fille considérait comme un frère, elle ne put qu'écouter le jeune homme lui répondre gentiment.

"Mais ne vous emballez pas. Vaughn est simplement un très bon ami."

"Un très bon ami pour qui tu remues ciel et terre."

Kentaro avait repris la parole, rappelant ainsi le sujet premier de la conversation. Et Dray en profita pour mettre les points sur les i.

"C'est ce que j'ai toujours fait pour chacun d'entre eux."

Ce qui était cette fois la pure vérité. Ils étaient bien placés pour le savoir. L'Ambassadeur resta pensif une seconde à cette déclaration dont il perçut l'allusion, même si elle avait été involontaire de la part de Fox alors que son épouse avait replongé le nez dans sa tasse. Il n'avait pas voulu leur rappeler cette période sombre, et surtout leur faire penser qu'il utiliserait ce qui les liait pour obtenir gain de cause. Dray s'en voulut énormément donc pour ce soudain malaise autour de la table et aussitôt, il s'excusa, visiblement navré de cet impair.

"Gomen nasai ! Je n'avais pas l'intention de...

Non. Il n'y a pas de problème, Dray, ne t'inquiètes pas. Écoute, j'accepte de t'aider. Je ne te promets rien. Mais je ferai ce que je peux.

Dōmo arigatō gozaimasu !"

L’Ambassadeur sourit légèrement devant la mine visiblement soulagée du jeune Américain. Il semblait évident que pour Dray, cela ne faisait aucun doute qu'il réussirait à convaincre son homologue de céder, ce qui était plutôt flatteur. Optimiste. Mais flatteur.

Le reste du petit déjeuner se passa dans une bonne humeur tranquille, et Mudô raccompagna lui-même le jeune homme d'affaires aux grilles de son ambassade.

"Je te tiendrai au courant dès que j'ai du nouveau. Ou je passerai par Mokuren.

Merci encore ! Je vous dois beaucoup.

Tu me remercieras si je réussis à persuader ce cher Weedman-san. Et que ce soit clair, tu ne me dois rien du tout. On est bien d'accord ?"

L'aventurier hocha simplement la tête avant de passer la grille pour rentrer au collège. Il avait fait tout ce qui lui était possible. A présent, il ne "restait plus" qu'à attendre. Et prier. Mais franchement, il espérait que ce serait rapide parce que ce serait une torture. Pour lui certes, son impatience était légendaire. Mais surtout pour Xander. Après tout, c'était quand même son avenir professionnel qui était en jeu.

Enfin, à présent, il ne pouvait rien faire d'autre. Alors, il était grand temps de se concentrer sur le déjeuner d'affaires qui l'attendait quatre heures après au Saint James avec Turner et un de ces clients essentiels pour son plan. Mais Dray, en levant le nez, remarqua les lourds nuages noirs qui s'étaient installés sur la capitale, pendant qu'il était chez les Mudô. Et un plissement de nez répondit à la première goutte qui tomba sur ce dernier, suivie très rapidement par plusieurs autres. En quelques secondes, la pluie s'intensifia et quelques éclairs zébrèrent le ciel. Après une semaine d'un temps magnifique mais ô combien étouffant, l'atmosphère se déchargeait enfin de la pression accumulée. Ils allaient en avoir pour un moment, là...


[Petit dico :

Zdravstvuitye : bonjour en russe.

Ohayō : bonjour en japonais

Ohayō gozaimasu : toujours bonjours en japonais, mais plus formel.

Shibaraku : ça fait longtemps (que l'on ne s'est pas vu). version la moins formelle.

-sama : suffixe beaucoup plus solennel que -san, un peu passe-partout. C’est une marque de profond respect qu’il est convenu d’utiliser lorsque l’on s’adresse à un supérieur quelconque. On placera donc sama derrière le nom d’un supérieur hiérarchique, derrière celui d’un nôble de haut rang, derrière celui d’un dieu ou d’une déesse mais on l’utilisera également pour parler à un client de son magasin ou pour s’adresser à quelqu’un à qui l’on voue une certaine admiration (chanteur, acteur ou artiste divers par exemple).

Gomen nasai : Je suis vraiment désolé.

Dōmo arigatō gozaimasu : La façon la plus forte de dire "Merci". ]
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Tetsuya Kairi Matsuura
Exilé(e) politique

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Tetsuya Kairi Matsuura

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Né(e) le : 03/03/1989
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Où à Poudlard ? : Dans la salle de musique

Rang & Club : Bouffon de service et Chef des Baka Rangers !

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Compétence: Niveau 7
Particularité: Gosse de riche & Boulet de Seiki
Baguette: Bois de Bruyère, écaille de kappa, 30 cm

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MessageSujet: Re: L'Ambassade sorcière du Japon   L'Ambassade sorcière du Japon Icon_minitimeMer 20 Fév 2013 - 22:52

[Je récup, puisque une bonne partie de l'intrigue -et la fin- se passe là xD  Donc, je devais faire ça depuis un petit moment... tout ce qui se passe dans se mess se déroule en fait durant le mois de Novembre 2012 Wink

Merci à tous les participants, avec un gros bisous prioritaire à Princesse R ^^ ]


Cela faisait maintenant quelques jours que Tetsuya avait reçu la beuglante de son paternel. Il avait dans un premier temps tenter de se calmer. C'était dingue, même avec la distance son père arrivait toujours à lui faire péter son câble. Pourtant, il était plutôt calme depuis qu'il était à Poudlard -et l'était de plus en plus chaque jour- mais lui avait le don surprenant de le mettre sur les nerfs. Enfin, le Tokyoïte savait bien qu'il n'était pas temps de jouer au gosse et qu'il fallait une bonne stratégie à présent. Son père était toujours au Japon et était pas près d'en sortir mais il avait des relations... Il avait donc réfléchit à la marche à suivre un moment, notre jeune adulte, et en était venue à la conclusion logique qu'avant tout autre chose, il lui fallait se mettre sa mère dans la poche. Même si elle suivait toujours les directive de son mari, il savait aussi qu'elle était la mieux à même de lui faire passer la pilule après tout. Et puis, il fallait bien faire quelque chose... hors de questions de tout arrêter maintenant, c'était trop important...

Mais en même temps, il savait qu'il devait régler ça tout seul alors, même s'il avait mis Sei au parfum au sujet de la beuglante -il ne lui cachait plus rien depuis leur clash-, il ne s'était pas vraiment arrêter sur ce qu'il comptait faire. Il avait besoin de régler les choses lui-même. Aussi, le samedi suivant il avait prit sa décision, il devait avoir une vrai discussion avec sa mère... et pas par hibou. Mais avec le blocus des frontières par le ministère, les appels longues distances n'étaient pas aussi aisé qu'il l'aurait voulu alors il avait prit le partit de mettre quelqu'un au courant... et pas des moindre. Sa confidente avait un rôle stratégique sur bien des points sans le vouloir. Il lui avait donc donné rendez-vous dans la salle de musique, comme bien souvent, alors qu'une fois de plus Sei était de garde en se premier samedi soir de Novembre... Et il n'avait, on s'en doute, pas fallut longtemps à la Blonde pour se rendre compte qu'il y avait quelque chose qui le tracassait alors qu'ils s'étaient vautrer tous les deux sur le petits canapé de la pièce, après que le jeune homme lui ait fait écouter sa dernière composition.

"Bon qu'est-ce qu'il y a Tetsu-kun, t'es bizarre ce soir je le vois bien..."avait-elle finalement laisser entendre, soucieuse, alors qu'elle penchait adorablement la tête sur le coté.

"Un problème avec Sei ?"

Cette conclusion avait fait vaguement sourire le japonais. Dès qu'il était un peu dans la lune, tout le monde pensait qu'il avait un problème avec Sei s'en était presque comique à force. Bon, c'est vrai que c'était une conclusion possible, à part la musique il n'y avait pas grand chose qui pouvait le chagriner et comme ils savaient tous que coté carrière tout se présentait plutôt bien même si ça y bouffait presque tout son temps...

"Sei a rien à voir avec ça t'inquiète, tout va bien de ce coté là même si j'aimerais passer plus de temps avec lui... C'est... plus professionnel."finit-il par laisser entendre dans un soupir lourd de sens.

"Je croyais que tout se passait bien pourtant !"avait répondu, surprise, la gryffondor en venant se caler un peu plus contre son ami.

"Ca se passe bien..."répondit le jeune homme, un peu vague.

"... je comprends pas..."

Bien sur que non elle ne comprenait pas, c'était normal, mais c'était comme ça même avec ses amis le musicien avait toujours eut du mal à dire ce qui clochait. Ils étaient tous un peu comme ça dans leur groupe, c'est vrai, mais là il avait quand même besoin de son aide alors ce n'était plus le moment de jouer au muet il le savait bien...

"J'ai reçu une beuglante il y a quelques jours... ça venait de mon père..."

La jeune femme, à ses mots,  avait relevé la tête. Matsuura-san lui avait envoyé une beuglante ? Il y avait beaucoup de raison possible mais puisque Tetsu venait de lui dire qu'il avait un problème professionnel, il ne fallait pas être sortit de l'A.S.I.A pour comprendre ce que ça signifiant...

"Masada a lâché le morceau finalement..."avait-elle simplement murmuré, s'attirant un signe de tête affirmatif de la tête.

"Fallait s'en douter à un moment ou a un autre... mais bon... qu'est-ce que tu vas faire ?"avait-elle rapidement ajouté. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi il n'avait pas l'air bien...

"Ho je m'en doutais mais j'espérais que ça aurait prit un peu plus de temps... et je vais faire... bah ce que j'aurais du faire depuis un moment déjà, il faut que je parle à ma mère. Il est hors de question que je lui obéisse cette fois mais je sais aussi qu'il peut mettre un sacré merdier dans ma carrière alors, il faut qu'elle m'aide à le convaincre... Et... à ce propos... j'aurais un service à te demander..."

"Oui ?"

"Je me vois pas tenter de convaincre ma mère par hibou, ça serait trop compliqué, alors..."

"... tu veux que je demande à mon père pour obtenir une conversation longue distance c'est ça ?"coupa rapidement la jeune femme dans un sourire entendu... évidement, quand on avait un père ambassadeur comme le sien ça offrait quelques avantages.

"Oui... mieux vaut que se soit régler le plus vite possible avec mon père..."

"T'inquiète je t'arrange ça... je comprends et ça ira plus vite qu'en passant par le Ministère... Mais tu préfères pas demander à Dray ?"C'est vrai après tout, avec son THOM il aurait pu aussi joindre sa mère sans quitter le collège...

"Je préfère pas..."répondit-il en baissant les yeux, sans pour autant en donner les raisons. Et devant la petite moue de Ren, il n'en menait pas large notre japonais, mais il ne rajouta rien du tout.

"Je vois..."finit-elle par ajouter pour clôturer la discussion.

Non, elle ne voyait pas réellement pourquoi il préférait ne pas demander à leur ami mais puisqu'il ne semblait pas disposer à le lui dire, elle n'allait pas le questionner pour savoir le fin mot de l'histoire. En même temps, il n'y avait pas de réelle raison à tout ça... Dray avait déjà fait beaucoup pour lui, pour sa musique, et il avait d'autres Kneazle à fouetter en prime. Le japonais préférait se débrouiller autrement pour une fois mais comme il savait que la blonde trouverait sa stupide il avait préféré se taire et enchaîner sur un tout autre sujet pour le reste de la soirée. Maintenant qu'il avait l'accord pour l'aide de la demoiselle, c'était a elle de foncer et il n'y avait plus de raison de s'appesantir sur la question.

Il n'avait eu un retour de cette histoire que trois jours plus tard, le mardi dans l'après-midi, ou il avait reçu un petit mots de son amie lui spécifiant que son père était d'accord pour le voir à l'ambassade le Samedi matin suivant, à 9h, et qu'il n'avait qu'à prévenir sa mère qu'il la contacterait à ce moment là. Ce que le japonais c'était empressé de faire en envoyant un mot à sa mère. Il appréhendait beaucoup ce rendez-vous, bien sur, mais en même temps mieux valait en finir vite, comme on arrache un pansement. S'il laissait traîner les choses, son père aurait tôt fait de lui faire regretter son indolence. Et puis, la japonaise était le mieux à même de plaider sans cause dans l'affaire il le savait bien. Sa mère l'aimait et comprenait ses choix, beaucoup mieux que son géniteur en tout cas. Il suffisait de savoir la prendre...

Les jours qui avait suivit avait été un peu tendu. Bien sur, il avait évité de trop en parler, tant que rien n'était clair dans son esprit c'était la meilleure chose à faire et de toute façon personne n'y pouvait rien alors ça aurait servit à quoi ? Être soutenue dites-vous ? Oui peut-être... mais ça ne pesait pas beaucoup dans la balance du jeune homme. Pas que Tetsuya n'aimait pas ça mais simplement les savoir là, simplement profiter de leur présence quand il était au château, entre deux rendez-vous, était bien suffisant pour le soutenir. Il n'avait pas besoin de davantage et préférait en parler une fois que tout serait définitivement régler au moins avec sa mère. Et puis, il avait tout le soutien qu'il désirait au près de la préfète en chef des rouge et or... une seule personne réellement au courant était bien suffisant.

Le samedi matin, Tetsuya avait donc donné rendez-vous à la blonde devant les grandes porte du hall à 8h35 très précisément, histoire de se rendre ensemble à Londres. Ren avait en effet insisté pour venir avec son ami quand ils s'étaient croisés, prétextant cette escapade pour passer un peu de temps avec son père (même si dans le fond elle l'avait surtout fait pour être avec Tetsuya, le reste étant du bonus) et le japonais n'avait, dans le fond, pas opposer une grosse résistance. Pour les autres, ils profitait juste pour aller faire un petit tour à Pré-au-lard avant le premier rendez-vous du jeune homme aussi personne ne leur avait poser des questions quand il c'était retrouver ce matin là. La japonaise au regard d'or c'était donc pendu au bras de son ami et c'est ensemble qu'ils avait finalement passer les grilles pour transplaner jusqu'à l'ambassade du Japon. La présence de Mokuren avait, comme on s'en doute, facilité l'accès au bureau de son père bien évidemment puisque la jeune femme était connu de tous la-bas et c'est avec quelques minutes d'avance que les deux amis c'étaient présenté à leur rendez-vous. La secrétaire personnelle de l'ambassadeur les avait fait attendre sur des fauteuils à cet effet avant de prévenir son patron que son rendez-vous était arrivé et il n'avait pas fallut longtemps pour que l'homme sorte les accueillir.

"Bonjour tous les deux ! Excusez-moi pour l'attente mais j'avais un dossier à finir..."avait-il lancé au couple dans un sourire affable en passant les portes de son bureau.

"Otosan !"avait alors répondu la blonde joyeusement en venant se serrer dans les bras de son père, lui déposant au passage une bise sur la joue.

"Je suis content de te voir Hime...Et vous aussi jeune homme !"

"Mudô-san... je vous remercie encore de bien vouloir me recevoir..."avait répondu Tetsuya en se penchant dans un salut tout a fait formel et poli.

"Allons, allons, ne soyez pas si formel. Les amis de ma fille sont toujours les bienvenue ici. Mokuren m'a expliqué votre problème et je n'ai put qu'y être sensible. Matsuura-san est toujours aussi rigide malgré les années..."ajouta-t-il dans un sourire alors que, à présent entrer dans le bureau, il faisait signe au jeune homme de prendre place dans un des fauteuils.

Un sourire avait étiré les traits du japonais sous cette fine remarque et il c'était légèrement détendu. Tetsuya avait plusieurs fois croisé le père de Mokuren malgré ses responsabilités et savait qu'il s'agissait d'un homme bon et prévenant mais il y avait toujours eut quelque chose chez lui qui l'impressionnait. Peut-être sa prestance ou ses responsabilités qui faisaient de lui un sorcier respecté, il ne savait pas bien, mais le voir ainsi plaisanter sur son père avait quelque chose d'apaisant. Et puis, ça lui faisait du bien, surtout avec la conversation qui allait suivre...

"Enfin, sur ce nous allons vous laisser. Utiliser ma ligne personnelle à votre convenance, bien sur, et prévenez juste ma secrétaire quand vous aurez finit, elle saura ou nous trouver."avait-il alors laissé entendre avant de se tourner une nouvelle fois vers sa fille. "Quand a nous Hime, nous allons prendre un petit déjeuner comme il se doit et tu va me raconter tout ce qui se passe à Poudlard..."avait-il finalement ajouté avant de tendre le bras à sa fille pour que cette dernière s'en saisisse.

"Merci encore..."avait simplement répondu le japonais, toujours un peu tendu.

Ils étaient alors sortit du bureau et avaient laissé le japonais seul. Cette fois il ne pouvait plus reculer. Tetsuya avait prit une grande inspiration et avait prit quelques minutes pour se préparer mentalement à cette confrontation avant d'utiliser la ligne personnelle de l'ambassadeur pour joindre sa mère. Cette dernière, prévenue, avait d'ailleurs répondu rapidement à l'appel tant attendu de son fils...

"Tetsuya ! Je suis si heureuse de te parler mon chéri !"avait d'ailleurs été les premiers mot de la sexagénaire.

"Konnichi wa Okasan... je suis content de t'entendre aussi..."avait-il répondu, un peu mal à l'aise tout de même.

"Comment vas-tu ? Comment se passe ta vie en Angleterre ?"avait-elle rapidement demandé, une émotion palpable dans la voie.

"Je vais très bien Okasan... je suis bien en Angleterre, c'est un beau pays même si Tokyo et la maison me manque."

"Mais on entend tellement de chose mon chéri tu sais... je m’inquiète... et ton père aussi..."

"Ne t'en fait pas... Poudlard est vraiment très bien, c'est l'endroit le plus sur qui soit et Kanzaki-sama est vraiment une personne formidable. Je t'assure, je suis parfaitement en sécurité."avait donc répondu le jeune homme, d'un ton sur, alors qu'un simple silence lui avait répondu. Sa mère ne se contenterait pas de si peu il le savait et seul le fait de pouvoir quitter le pays parviendrait à la rassurer... Enfin, on en était pas là et il y avait quelque chose de plus urgent sur le feu justement...

"Mais Okasan... ce n'est pas pour ça que je t'appelle aujourd'hui..."avait-il rajouté, un peu timidement, tentant ainsi de rentrer plus vite dans le vif du sujet.

"Je le sais bien, va..."répondit la mère dans un soupir particulièrement parlant. "Je suis au courant pour la beuglante de ton père et pour ton hobby. Il ne parle que de ça et est particulièrement remonté contre toi cette fois. Et apprendre tout ça par le père d'Ayumi n'a pas arrangé les choses... Pourtant, tu devais bien te douter de ce qui arriverait non ?"avait finalement exposer la japonaise d'un ton de reproche pour son fils. Cette fois, il avait fait une grosse bêtise quand même...

"Je sais... mais comprend-moi Okasan, depuis que mes études étaient terminé, j'étais constamment enfermé à Poudlard sans rien faire de mes journées. Les amis que j'ai ici ont tous un travail, font des études, et moi je déprimais à végéter... Tu sais comme je suis, je déteste l'inactivité... Et il n'y avait que la musique qui me permettait d'avancer alors quand l’occasion c'est présenté, bien sur, j'ai foncé ! Je pensais pas que ça irait jusque là, que je signerais un contrat et l'album... ça a prit deux ans pour que l'album soit enregistrer, que je bosse sur le projet comme un malade tu sais..."avait-il finalement expliqué sous les reproches à peine voilés.

"C'est ton rêve depuis toujours, je le sais, même quand tu étais à la maison tu en parlais tout le temps et... je suis heureuse que ça se passe bien pour toi mais... enfin... ton père ne l'acceptera jamais tu en as conscience au moins ?" En fait, la mère de famille s'inquiétait surtout de ce qu'il allait advenir de son fils dans tout ça et c'était on ne peut plus parlant dans ses mots. Tetsuya le comprenait, bien sur, mais il ne voulait pas faire autre chose... c'était inespéré cette chance pour lui... aussi, il fit ce qu'il avait à faire pour rassurer sa mère.

"J'en ai conscience Okasan... et comme tu l'as dit, ce n'est qu'un Hobby, un moyen de passer le temps pendant que je suis coincé en Angleterre. Ca m'occupe l'esprit... Tu sais, je suis bien conscient que quand je rentrerais au Japon je devrais travailler avec Père, mais en attendant, je ne peut pas rentrer. Je suis coincé dans ce pays, sans avenir possible. Alors c'est la meilleure chose qui soit, c'est plus simple qu'un métier ou je me serais investit et ou j'aurais des responsabilités. Et j'ai des engagement maintenant... j'ai signé des contrats et même si ce n'est pas ce que vous vouliez de moi, il faut que j'honore ma parole à présent tu le sais... Père aussi sait que la parole d'un sorcier doit être respecté et qu'un contrat ne peut qu'être honorer... mais il ne voudra pas m'écouter..."avait finalement expliqué le jeune homme, mettant ainsi sur la table ses cartes pour rassurer sa mère et la convaincre de parler pour lui. Un petit silence suivit cette déclaration sûre du guitariste.

"... Tu parles enfin comme un homme responsable Tetsuya... tu as tellement grandit loin de moi, ça me fait quelques choses. Je comprend ton point de vue et je sais que cette vie te convient alors si tu m'assures que tu prends et prendra à l'avenir tes responsabilité, j'essaierais de résonner ton père. Ça risque de ne pas être facile je te préviens et je ne suis pas sure de pouvoir faire quoique se soit mais je tenterais l'impossible je te le promet."finit-elle par dire, dans un sourire doux, apparemment satisfaite que son fils si désinvolte se montre enfin responsable.

"Merci Okasan..."avait répondu Tetsuya, soulagé. Il avait mentit à sa mère, en tout conscience, mais il ne voyait pas d'autre moyen... il espérait juste que, le moment venu, elle ne lui en voudrait pas trop.

La mère et le fils avait encore parlé un petit moment, de sa nouvelle vie en Angleterre et de ses journées bien remplis, de la vie qu'il menait et aussi un peu de Masada et du fait qu'elle avait été ravie de voir que la jeune femme avait aimé son séjour au Royaume-Uni mais aussi des efforts du musicien pour passer du temps avec elle durant son séjours -cette partie n'avait pas été la plus amusante pour le jeune homme on s'en doute, surtout qu'il avait plutôt été contraint de passer du temps avec elle plus qu'autre chose- mais aussi de la vie tranquille de la mère de famille dans leur pays. Finalement, il était resté une bonne demi-heure seul dans le bureau quand il avait mis fin à la conversation. Il ne fallait pas abusé de la gentillesse de Mudô-san et la japonaise avait semblé satisfaite que son fils s'en préoccupe autant -il avait bien changé son ado rebelle, c'était un fait- et il avait finit par sortir comme prévu. Il avait donc rejoint le père et la fille, sous les instructions de la secrétaire de se dernier, et avait partager un café avec eux avant qu'il ne fut temps pour l'Ambassadeur de retourner à ses dossiers (au plus grand regret de Mokuren qui aurait bien passé encore un peu de temps avec son père).

Tetsuya avait alors racontée à son amie ce qu'il s'était passe et la jeune femme avait semblé s'en réjouir. Elle était persuadé que Matsuura-san ne pourrait qu'écouter sa mère malgré sa mauvaise tête (il était de notoriété publique que les femmes arrivaient toujours à leurs fin, il suffisait d'attendre) et pour changer un peu les idées au jeune homme ils s'étaient baladés le reste de la matinée dans le Londres sorcier. La japonaise au cheveux de blé était finalement rentré pour le repas de midi comme prévu et Tetsuya lui c'était finalement rendu à son rendez-vous avec un magasine pour une interview, comme prévu.

Et comme les jours passent et se ressemble, une fois de plus c'était l'attente qui avait été à l'ordre du jours la semaine suivante. Bien sur, il n'était pas idiot, il savait bien que sa mère aurait du mal à faire entendre quoi que se soit à son crétin de père et que ça ne se réglerait pas en l'espace de quelques jours mais le jeune homme détestait cette sensation d'impuissance cuisante qu'apportait l'attente. Il avait, on s'en doute, mis à profits ses quelques jours ou il était un peu plus soupe au lait que d'habitude pour prévenir ses amis de la situation dans laquelle il était -il avait volontairement hormis le fait que ça durait depuis bien deux semaines maintenant mais on lui pardonnerait ce menu détail pas vrai- et du fait qu'il risquait d'être un peu plus sur les nerfs que d'habitude, ce que tout le monde avait compris sachant l'importance de sa musique pour le Tokyoïte. Mais bon, à part être présent ils savaient tous qu'ils ne pouvaient pas faire grand chose -Tetsu ne le voulait pas de toute façon, il fallait qu'il commence à gérer les choses tout seul et c'était un bon premier test-

Les choses avait une nouvelle fois un peu bougé le dimanche suivant, une semaine donc après la conversation avec sa père. A l'heure du courrier, le guitariste avait en effet reçu la visite d'un volatile un tantinet épuisé portant une lettre estampillé du cachet du ministère, prouvant qu'elle avait avec succès passer les contrôle. A l'intérieur, il n'y avait qu'un mot succinct de son paternel...

Sur le parchemin, Matsuura père a écrit:
Rendez-vous Mardi 20 à 20h -heure de Tokyo- Mudô-san est déjà au courant de ta venue.

20H ? Oui, il avait donc rendez-vous avec Mudo-san à l’ambassade un peu avant 11h du matin... Les choses se précisait. Et vu les quelques mots succinct envoyé par son mère d'une écriture énergique, sur qu'il n'avait pas apprécier de se faire manipuler par sa femme et avait dans l'intention de lui dire ses quatre vérité. Super... ça allait encore être folklo cette histoire Tetsuya le sentait mal. D'ailleurs, pour preuve, le japonais c'était montrer ostensiblement renfermer toute la journée, préférant jouer avec Cassandre que de participer aux conversations de ses amis pour être bien sur de ne se fâcher avec personne.

Finalement, je jour J arriva plus vite que prévu et c'était un Tetsuya particulièrement sur les nerfs qui avait finit par quitter le château pour transplané jusqu'à Londres. Il avait été obliger de décaler une séance de répétition avec le groupe, la veille, mais devant la nervosité apparente du jeune homme on ne lui avait pas poser de question -tant mieux- Contrairement à la semaine passé, le guitariste avait du attendre beaucoup plus longtemps, chaque employé vérifiant consciencieusement son identité à chaque étape. Heureusement que le japonais avait prévu se cas de figure, puisque Mokuren ayant cours en semaine, et avait décider de se rendre à l’ambassade avec une bonne demi-heure d'avance tien. Enfin, en même temps c'était assez normal, on ne rencontrait pas impunément un homme important sans un minimum de vérification, surtout en ses temps troublés...

C'est avec le même accueil serein que Le père de Ren avait reçu le jeune homme comme on s'en doute. Il avait évidemment vite repérer que ce dernier était encore moins à l'aise que la dernière fois mais à vrai dire, ça ne l'étonnait guère. Matsuura-san c'était soit montrer courtois quand il l'avait contacté en vu de se rendez-vous, il y avait des protocole à respecter, mais il avait assez croiser l'homme d'affaire pour savoir que rien dans cette démarche ne l'enchantait, même s'il n'en dit rien. Il  avait à parier que la conversation serait houleuse et pour détendre l'ami de sa fille, il c'était montrer particulièrement prévenant. Enfin, sa secrétaire se manifesta rapidement pour les informer que l'appel longue distance qu'ils attendait était en ligne et c'est avec une tape sur l'épaule encourageante qu'il quitta son bureau pour laisser le jeune adulte seul avec son père... Il avait de toute façon une réunion importante avec l'ambassadeur de France.

"Bonjour Père, comment allez-vous..." voilà, une phrase parfaitement neutre en guise d'accroche en tout premier lieu, histoire de faire semblant de ne pas être impressionné c'était parfait. C'était en tout cas ce que pensa Tetsuya en prenant la communication... enfin, avant que la voix de son père ne coupe ses espoirs bien sur...

"Epargne-moi tes formules de politesse Tetsuya, ce n'est pas le moment."

Bon, effectivement et même si le ton avait été calme comme toujours avec lui, Matsuura père n'était pas à prendre avec des pincettes c'était un fait. Un léger soupir à peine audible passa les lèvres du musicien : il avait intérêt de faire preuve d'un sacré self contrôle s'il ne voulait pas que tout ça parte en sucette vitesse grand V.

"Oui, je sais. Je suppose que Maman t'as parlé... "

"Elle n’arrête pas ! Et je n’apprécie pas du tout ses manigances ! Tu croyais me mettre dans ta poche en te servant de ta mère c'est ça ?" une nouvelle inspiration, plus profonde, se fit du coté du Royaume uni. Surtout, il fallait rester calme... parfaitement posé...

"Pas du tout, j'espérais que vous l'écouteriez calmement, sachant que vous ne le feriez pas avec moi."Voila, ça c'était dit et il sembla que cela intrigua l'homme d'affaire d'entendre son fils toujours aussi calme lui annoncer ce qui semblait être un fait. Ce n'était pas dans ses habitudes par le passé...

"Je sais pertinemment que vous réprouvez mes choix, et même si vous le pensez probablement, je n'ai pas fait cette démarche juste dans l'idée de vous contrarié père. L'occasion c'est présenté malgré moi de faire cet album, parce que certain on trouvé que j'ai du talent, mais je sais ou est ma place et que tout ceci est temporaire. Je l'ai dit à Maman, je ne le fait que parce que j'en ai l’opportunité et que ça me permet d'avoir une carrière sans en avoir les contrainte, comme le serait un travail régulier pour une entreprise."

A nouveau, le silence répondit à l'argumentation du musicien. Si on lui avait dit que son crétin de fils, celui qui pétait son cable pour la plus insignifiante broutille pourrait avoir une conversation aussi posé avec lui, il ne l'aurait pas cru. Pourtant, il semblait bien qu'il savait ce qu'il faisait et avait réfléchit en tout connaissance de cause à ce qu'il faisait. Mais tout de même... ça ne lui plaisait pas du tout ! Et puis, se revirement soudain, ça lui paraissait louche à lui. Bon en même temps, il n'avait pas eu de réelle conversation avec son fils depuis deux ans (sa femme lui donnait toujours des nouvelles mais ils ne se parlaient pas), et les gens change en ce laps de temps. Mais c'était plus que voir, enfin, Tetsuya adulte était étrange.

"Peut-être mais cela ne me plaît pas. Si ça vient à se savoir, quand viendra le jours ou tu devra prendre ma place, tu n'auras plus de crédibilité dans les affaires."répondit finalement le Japonais sur un ton ferme.

"Et si je rompt mes engagements alors que j'ai signer un contrat, j'en aurait encore moins. Tu le sais parfaitement, on ne revient pas sur sa parole, pas sans raison. Je ne vois pas ce qui te fait peur en plus, vu que je joue "pour des ados attardé". Comment veut-tu que cela porte préjudice aux affaires ? Et puis, je saurais bien palier à se problème le moment venu : dans le cas contraire, je n'aurais jamais été apte à gérer la Matsuura Corp sinon."

"Tu m'agaces... "

La réponse avait fusé dans le bureau, comme unique réponse à son fils. Oui bien sur, s'il n'était pas capable de s'imposer dans les affaires à la moindre complication, quelle qu'elle soit, il était clair qu'il n'aurait pas l'étoffe d'un bon chef d'entreprise et ça, Hideko le savait parfaitement. Tout comme on pouvait renégocier un contrat mais le rompre unilatéralement était préjudiciable. Seulement il n'avait pas élever cet empêcheur de tourner en rond pour qu'il s'amuse à gratter une guitare pour gagner sa vie et il était dur d'aller contre ses convictions. Pourtant, Tetsuya semblait décidé et il serait de mauvais ton qu'il interfère de trop dans cet affaire, s'il ne voulait pas que cela se retourne contre lui.

"Dans se cas, je te coupe les vivres."

"Quoi ?"la réponse de Tetsuya avait fusé, surprise, n'étant pas sur de comprendre.

"Tu veux faire une carrière dans la musique tant que tu es en Angleterre, soit, je ne m'y opposerais pas, mais je refuse de donner le moindre yen pour ce genre de lubie alors, très bien, fait ce que bon te semble, mais tu peux faire une crois sur mon argent. Tant que tu t'obstineras dans cette voix, tu n'auras pas un sous."

A ça, il ne s'y était pas trop attendu notre japonais c'était un fait. La rente de son père, il n'y faisait même plus attention depuis le temps qu'elle venait gonfler ses finances à Gringotts mais si c'était le prix à payer pour avoir le droit d'aller au bout de ses rêves, ma fois, ce n'était pas non plus si cher payer. Plein de gens n'avait pas d'argent et se débrouillaient quand même... Bon ça, c'était dans l'esprit actuel du japonais, dans ce bureau, mais il était clair qu'il allait avoir besoin de faire beaucoup plus attention à ses dépenses à l'avenir, lui qui ne se préoccupait du prit de rien. Ou comment ne voir que les avantages à une choses sans penser aux conséquences...

"Très bien... c'est un marché honnête."finit par répondre le guitariste en se retenant d'avoir l'air trop satisfait, ne voulant pas faire enrager son père et annihiler ses efforts de façon stupide.

"Bien ! Je te donne moins d'un an pour renoncer à toutes ses sottises ! Et ce retour des choses ne se fera pas sans concession tu peux t'y préparer. "

Et sur ceux, l'homme d'affaire avait mis promptement fin à la discussion en coupant la communication. Tetsuya se laissa aller dans le fauteuil qu'il occupait, encore un peu abasourdit par ce qu'il venait de se passer. Il avait réussit... il avait réussit à tenir tête à son père et à le faire abdiquer en sa faveur... et bien ça, c'était une première ! Bon, il ne lui donnerait plus un centime en contrepartie mais ce n'était pas bien grave ça ! De toute façon, s'il vendait -et il en avait bien l'intention !- il aurait une nouvelle source de revenue donc ! Bon, pour le moment, les ventes décollaient lentement mais c'était normal, son producteur était confiant, alors il n'y avait vraiment pas à s'en faire n'est-ce pas ?

Un sourire c'était, on s'en doute, imprimer sur son visage quand il quitta le bureau du père de Mokuren et il lui fallut tout la volonté du monde pour ne pas littéralement exulter sous l’œil intrigué de la secrétaire particulière de l'ambassadeur. Il demanda d'ailleurs à cette dernière de remercier chaleureusement Mudo-san, toujours en réunion, et prit congés pour se rendre à Poudlard. Il fallait qu'il en parle à tout le monde, maintenant, et de toute façon, sa répet n'était maintenant qu'en début d'après midi alors...
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L'Ambassade sorcière du Japon
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